Sifflet d'arbitre et de police 106/2 Elless Sampic

« Je fabrique des sifflets». C'était la réponse de Jacques Sampic, 82 ans, quand on lui demandait quel avait été son métier. Jacques Sampic avait repris l'entreprise que son père, Louis Sampic, avait rachetée à M.Truffaut, créateur de la société en 1913. Aujourd'hui, c'est Pascal Sampic, le fils de Jacques, qui a repris les rennes de l'entreprise.

La SNCF est un client important de Elless Sampic avec entre 300 et 400 trompes commandées chaque mois. Les trompes sont utilisés comme accessoire de sécurité pour prévenir de l'arrivée d'un train. Le chemin de fer belge est également un gros client.

Comment la petite entreprise picarde s'est-elle développée ?

Lorsque Louis Sampic achète l'usine dans les années 1930, il agrandit rapidement les bâtiments pour accroître ses capacités de production de sifflets et de cornes. Ensuite l'entreprise va se lancer dans le rachat de ses concurrents, les uns après les autres, en France, mais aussi en Allemagne. La petite société picarde est rapidement la seule à proposer en Europe des sifflets utiles aux gendarmes, policiers, arbitres de football ou cheminots.

En Grande-Bretagne, il existe un concurrent sérieux, Acme, qui produit une large gamme de sifflets d'arbitre, de sécurité ou encore pour le dressage du chien. Acme est notamment le fournisseur des policiers londoniens.

Dans les ateliers Elless Sampic, les machines ont un rôle limité. La main de l'homme façonne toujours les trompes pour garantir un niveau de qualité optimal. Les trompes et la plupart des sifflets sont fabriqués en laiton. Cette matière a la particularité de bien laisser passer le son. Il faut que les molécules se tiennent. Attention toutefois, les trompes et sifflets Elless ne sont pas faits pour jouer des gammes. Ce ne sont pas des instruments de musique.

Voir notre gamme de sifflets et trompes Elless Sampic.